
Éleveur, fils d’éleveurs, ingénieur agronome et ancien créateur de marchés bio à Paris, Pierre Hinard entre il y a dix ans dans une importante société d’abattage et de découpe de Loire-Atlantique qui sert tout le bottin de l’agroalimentaire, de McDonald’s à Flunch, d’Auchan à William Saurin. Un parcours exceptionnel et très spécialisé, des vertes prairies normandes aux steaks hachés en barquettes, via le monde secret des abattoirs.
Pierre Hinard, qui a longtemps voulu croire que la qualité et l’excellence pouvaient trouver leur chemin jusqu’aux rayons des supermarchés, découvre les dessous pas très propres des « usines à viande » : des asticots dans la viande hachée, des pièces congelées, décongelées, recongelées, des analyses faussées, des dates truquées, du sang déversé dans les champs. Face à ces manquements, les services vétérinaires sont absents ou corrompus et les pouvoirs publics pour le moins… distraits. En bout de chaîne, des consommateurs lésés, méprisés et trop souvent malades.
Quand il lance l’alerte, Pierre Hinard est licencié et, cinq ans plus tard, rien n’a changé. Il décide aujourd’hui de raconter de l’intérieur les dérives d’un système qui méprise paysans et consommateurs. Il présente des documents inouïs, et révèle tout le circuit de l’empoisonnement ordinaire. Quelles conséquences pour nous, consommateurs ? Quelles sont les alternatives ?
Il propose des solutions concrètes pour trouver et consommer des produits de qualité. Que manger redevienne un plaisir.
Deux leaders historiques du mouvement nationaliste corse décident, pour la première fois, de lever un coin de la cagoule. Leur récit apporte une version inédite des rapports entre l’État français et la Corse, de 1987 aux discussions actuelles à Matignon.Leur témoignage jette un éclairage direct et cru sur les périodes clés du nationalisme corse. Il ne dissimule rien des conflits qui le déchirent, ni des complicités inattendues dont il bénéficie. Sans oublier les trafics et l’utilisation de » l’impôt révolutionnaire « . François Santoni et Jean-Michel Rossi s’inscrivent en rupture d’une histoire officielle, qu’ils dénoncent comme une tentative de falsification. Ceci est donc leur vérité.

Dominique Prieur a connu malgré elle la célébrité, sous le pseudonyme de Sophie Turenge. Elle a été arrêtée avec son « faux mari» en Nouvelle-Zélande après l’attentat contre le Rainbow Warrior, le bateau de l’organisation Greenpeace, coulé dans le port d’Auckland le 10 juillet 1985. L’affaire Greenpeace et la capture des « faux époux» Turenge, vrais agents des services secrets français, allaient déclencher une crise diplomatique majeure et provoquer en France même une véritable affaire d’État, entraînant la démission du ministre de la Défense, Charles Hernu.
Dominique Prieur donne ici le premier récit direct de cette incroyable mission.
Dans ce livre-vérité, elle évoque aussi son passé, sa vocation, le choix de sa carrière militaire. Premier officier féminin à appartenir au service « Action», fer de lance de la DGSE, elle apporte le témoignage d’une expérience originale au sein de ce service où l’entraînement et les missions n’étaient pas jusqu’alors accessibles aux femmes.
Elle raconte enfin son procès, sa détention dans les prisons néo-zélandaises, ses deux années d’exil dans un îlot du Pacifique, les circonstances de sa libération.
Le récit d’un destin exceptionnel.

Des voix s’élèvent de partout : voix de paysans, d’hommes politiques, de militaires, d’intellectuels, d’ouvriers, d’étudiants, de prêtres…voix de tout un peuple, les Voix de l’effroi.
Des dizaines de milliers, des centaines de milliers sont morts. Certains ont survécu; quelques-uns sont encore parmi nous, leurs voix vibrent près de nous, remplies de paix, dépourvues de haine, bouleversantes. Nous avons le privilège de les entendre, si proches, pour quelques temps encore.
À Travers ces récits, nous voyons défiler de longues cohortes de villageois déportés, hommes, femmes, enfants… ils se joignent à tous les héros de la résistance dans les montagnes, sur tout l’arc des Carpates.
À cette procession se mêlent d’autres martyres, les évêques, les prêtres, les religieux, les religieuses : ils n’ont pas cédé, ils ont marqué de leur foi rayonnante leurs compagnons de souffrance.
Beaucoup ont enduré les sommets de l’horreur à Gherla, à Pitesti, «une des pires expériences de déshumanisation qu’ait connue notre époque».
Ces pages, très dures, sont un devoir de mémoire : celui de ne pas adoucir ou occulter une réalité sans pitié.

Dans une atmosphère de fin de règne, la Tunisie du général président Zine el-Abidine Ben Ali a vu son épouse, Leila Trabelsi, jouer depuis plusieurs années un rôle déterminant dans la gestion du pays. Main basse sur la Tunisie : telle semble être l’obsession du clan familial de la » présidente « , comme le relatent en détail les auteurs de ce livre, informé aux meilleures sources et peu avare en révélations. Du yacht volé à un grand banquier français par le neveu de Leila à la tentative de mainmise sur les secteurs clés de l’économie, les affaires de la famille Trabelsi se multiplient sur fond de corruption, de pillage et de médiocrité intellectuelle. Mais la surprise dans cette triste vie du sérail tunisien vient de la forte personnalité de Leila, bien plus proche d’une Catherine de Médicis que d’une courtisane de boudoir. Son appât du gain et son habileté à placer les siens en font la digne héritière de Wassila Bourguiba, qui gouverna la Tunisie dans l’ombre d’un président vieillissant et malade. Connue pour la place faite aux femmes dans la vie publique, la Tunisie est le seul pays arabe où l’épouse du chef de l’Etat puisse prétendre à un tel rôle. Après l’influence, le pouvoir ? Alors que se préparait une nouvelle élection présidentielle truquée de Ben Ali, Leila tentait de se poser en régente, avec l’aide des siens et le silence complice de la France. Nicolas Beau et Catherine Graciet plongent ici dans les arcanes, les alliances et les trahisons d’un pouvoir familial mesquin et perverti, qui tient lieu d’État dans une société à la dérive. Et où tous les signaux – politiques, économiques et sociaux – passent progressivement au rouge, tandis que le président et son entourage se préoccupent surtout de s’enrichir et de réprimer toute contestation.

L’Identité de la France. Espace et Histoire n’est pas une histoire de France parmi beaucoup d’autres… C’est l’œuvre finale de l’un des plus importants historiens français du XXe siècle. Braudel, qui avait surtout promené sa plume autour de la Méditerranée, ressentit le besoin ultime d’appliquer à sa terre natale les méthodes qui avaient fait le succès de la « nouvelle histoire ».
Tout y est, même si le projet demeure inachevé : la recherche des permanences sur la longue durée, la convocation féconde de toutes les sciences humaines pour analyser un sujet, la France, que l’auteur dit « aimer avec passion ».
Le style vif et plaisant transforme la lecture en promenade à travers les siècles. Cette étude des cycles longs aboutit à un constat de « diversité » qui vaut autant pour l’histoire que pour la géographie du pays.
Véritable introspection testamentaire, le tableau de ces « Frances » successives délivre non seulement les clés de la compréhension d’une grande nation, mais aussi de la méthode d’un historien qui a fait école

Lorsque mon père est décédé j’ai placé des objets dans son cercueil.
Je n’en ai parlé à personne.
Puis j’ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts.
Découvriront-ils de quels objets il s’agit ?
C’est le test.
Peut-on parler avec les morts ? Des femmes et des hommes le prétendent et en font même profession. Des milliers de gens les consultent. Ces capacités sont-elles réelles ou sont-elles une illusion ?
Pour répondre à ces interrogations, Stéphane Allix a interrogé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd’hui une hypothèse rationnelle.
Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ?
Autant de questions que ce livre aborde, nous entraînant à la découverte d’une réalité à la fois simple et vertigineuse : il est possible de communiquer avec ceux que nous aimons au-delà de la mort.
Qu’y a-t-il de l’autre côté ? Dans La vie après la vie, Raymond Moody, médecin et docteur en philosophie, relatait l’expérience d’hommes et de femmes ayant connu la mort » clinique « . Tous les témoignages concordaient : la sensation de flotter au-dessus de son propre corps, le » tunnel » à traverser, l’accession à un lieu de paix et de lumière. Et le retour à la vie – presque à regret… Aujourd’hui, l’auteur approfondit son enquête et nous fait part de révélations plus étonnantes, qui ouvrent des perspectives plus vastes encore. Message d’espoir, aussi : tous ceux qui ont franchi l’ultime frontière sont revenus transformés. Leur vie a désormais un autre sens, un autre but – l’amour d’autrui, la paix et l’harmonie.
Grâce aux procédés modernes de réanimation, des hommes et des femmes, après avoir été considérés comme cliniquement morts ou avoir approché la mort de très près, sont ramenés à la vie. Nombreux sont ceux qui rapportent de cette aventure des souvenirs similaires : vision d’une lueur brillante au bout d’un long tunnel, présence d’êtres chers attendant » de l’autre côté « …
Convaincu que ce phénomène, encore inexpliqué, revêt une importance extrême du point de vue médical aussi bien que philosophique ou religieux, le Dr Raymond Moody a atteint la célébrité grâce à ce livre révolutionnaire qui pose l’une des questions fondamentales et inépuisables de l’humanité : y a-t-il une vie après la vie ?