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Auteurs : Guy de Maupassant

Histoires douces amères

Histoires douces amères

Maupassant sait faire rire ! Mais c’est toujours un rire en demi-teinte. Un rire qui tente de dissimuler la mort, compagne quotidienne. Que ce soit dans l’histoire du condamné à mort qu’on cherche à faire évader parce qu’une exécution capitale coûte trop cher !
Dans celle du chasseur invétéré qui hésite à s’attarder en son lieu de chasse favori parce qu’il convoie le corps d’un proche ! Dans celle du gros homme paralysé à qui on fait couver des œufs afin qu’il soit quand même utile à quelque chose. Ou dans l’histoire du voleur que ses victimes, quelque peu ivres, décident d’exécuter ! Maupassant sait faire pleurer !
Mais ce sont toujours les larmes d’une émotion douce qui réchauffe le cœur. Que ce soit l’histoire du gosse sans père, insulte par tout un chacun, qui se trouve un père pour de vrai ! Ou dans celle des amours secrètes de Mademoiselle Perle, jamais réalisées à cause des convenances.
Huit histoires aigres-douces écrites il y a un siècle et qui restent tout à fait d’actualité, du point de vue de l’écriture, qui n’a pas vieilli, contrairement au style de tant d’écrivains du siècle passé ; mais aussi du point de vue des personnages mis en scène car la nature humaine ne se démode pas en si peu de temps !


Genre: Classique, Nouvelles
Apparition et autres contes d’angoisse

Apparition et autres contes d’angoisse

«Depuis que j’ai senti la solitude de mon être, il me semble que je m’enfonce, chaque jour davantage, dans un souterrain sombre» : la détresse du supplicié de Solitude est celle de tous les héros qui hantent ces contes d’angoisse, tous séparés du monde, tous meurtris par une carence d’amour. Ces êtres dont l’âme se décompose font naître des fantômes, rencontrent des femmes-spectres, entendent des voix d’outre-tombe… Car chez Maupassant, c’est la solitude qui engendre les monstres.
Les 18 contes rassemblés dans ce volume témoignent d’un fantastique nouveau, teinté de réalisme psychologique. Les rêveries macabres, les catastrophes aberrantes et les cas pathologiques sont marqués du sceau de l’inconsistance, du flou, et s’achèvent par cette interrogation effarée qui trahit la perte de confiance dans la solidité des jugements, des choses et du moi : «Peut-être?…»

Genre: Contes-Légendes-Mythes