Une jeunesse romaine, suivie d’une existence picaresque, incertaine, aventureuse, où un capitaine de lansquenets, Giulio Mazarini, fait son apprentissage de diplomate au service de l’Église, puis cherche sa voie avant de devenir le disciple de Richelieu qui le fit nommer cardinal. Parrain du futur Louis XIV et quasi désigné par Louis XIII de son vivant, il devient Premier ministre sous la régence d’Anne d’Autriche. Plus fascinant que Richelieu, Mazarin ” régna ” dix-huit ans en maître absolu, sauva le royaume de l’anarchie pendant la Fronde, triompha des Habsbourg d’Autriche et d’Espagne, sut enfin préparer le Roi-Soleil à régner sans Premier ministre. La paix des Pyrénées, qui fut son chef d’oeuvre, marqua l’apogée de la France en Europe. Ses contradictions, ses ambiguïtés, sa fortune colossale, ses appétits démesurés. de collectionneur d’art, ses obscurités même ajoutent à la séduction de ce personnage qui sut être, à l’égal de Richelieu, l’un de nos plus grands hommes d’Etat.
De Néfertiti on connaissait la beauté, mais peu de choses jusqu’à ce jour de 1965 où près du temple d’Amon à Karnak furent découvertes 16 000 pierres gravées de hiéroglyphes et de dessins. Princesse d’origine asiatique, épouse de pharaon, elle participa aux entreprises du futur Akhenaton qui instaura le culte d’un dieu unique Aton et transporta sa capitale de Thèbes à Amarna.
Toutankhamon apparaissait comme une ombre sans gloire jusqu’au jour de 1922 où Howard Carter trouva l’entrée de son tombeau dans la Vallée des Rois. La sépulture livra après des travaux interminables des objets d’une valeur et d’une variété incroyables. Enfin, en 1925, on découvrit avec une grande émotion le visage du jeune roi dont la momie reposait dans un sarcophage en or massif.
Ramsès II fut sans doute le plus grand des Pharaons et donna naissance aux colossales constructions de Louxor, Abydos et Abou Simbel. Mais quel homme se cache derrière ce maître du monde devenu ” dieu d’éternité ” ? Son règne, d’une longueur exceptionnelle – près de 70 ans – a inspiré bien des légendes…
Luis A. n’est pas un personnage de roman mais un homme
bien vivant, même s’il tient à rester anonyme. Ce livre raconte son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux événements qui l’ont conduit aux portes de la France, où il demeure aujourd’hui.
II a quitté très tôt la maison de son père, à Côrdoba, au pied de la Sierra Grande. Sa mère venait de mourir, loin de lui, une nuit d’orage. C’était une Indienne Quechua, et le seul être aimé de sa jeune existence. II a refusé l’insupportable.
II a préféré imaginer qu’elle avait fui la ville, qu’elle était allée rejoindre son peuple, dans la montagne. II est donc parti à sa recherche. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé sur le chemin de l’impossible, le seul qui vaille aux yeux des fous de vie.
II a connu, bien sûr, l’omniprésente misère des enfants perdus. Puis un jour, le hasard-qui-n’existe-pas a voulu qu’il rencontre El Chura, le gardien des ruines de Tiahuanaco, l’homme au plumage de renard. El Chura était un sorcier. Un chaman. II l’a instruit, puis il l’a poussé vers d’autres lieux, à la poursuite des pierres vivantes et des sept plumes de l’aigle où sont les sept secrets de la vie. Son errance fut longue, étrange, tourmentée.
D’autres maîtres l’ont recueilli et l’ont guidé, don Benito, le vieux Chipés, le père Sébastian, des femmes aussi. Itinéraire où chaque rencontre, où chaque événement, même le plus trivial, fut un pas de plus vers I’« épice », vers « ce qui fait que la vie ne passe pas pour rien ».
A la suite d’un accident, Louis Braille est devenu aveugle à l’âge de trois ans. Mais cela ne l’empêche pas de vivre presque comme tous les autres enfants. C’est à l’école que les difficultés vont commencer car il veut apprendre à lire. Loin de se décourager, Louis se fait alors une promesse incroyable : il trouvera le moyen de déchiffrer ce que ses yeux ne peuvent pas voir.
On croit connaître Bouddha, mais on connaît surtout le bouddhisme. Or, au départ de ce grand mouvement qui a enthousiasmé tant de civilisations, il y a un homme. Un petit Indien choyé, héritier d’une illustre famille de guerriers, né au VIème siècle avant Jésus-Christ : Siddhârta Gautama.
Très tôt, Siddhârta prend conscience de la réalité de la vie en Inde : les castes, la misère, l’injustice. Il se rebelle alors contre son existence dorée et, vêtu comme un mendiant, part à la rencontre des pauvres et des sages. D’abord seul puis rejoint par les disciples les plus inattendus, il progresse sur la Voie de la Connaissance. Son charisme et son discours exigeant et généreux bouleversent ceux qui le croisent. Et tout d’un coup, de cet homme seul naît le bouddhisme…
Né en 1906, empereur enfant d’une Chine qui s’éveille d’un sommeil millénaire et se proclame république, il va vivre en soixante ans, de la pure tradition impériale à la Révolution culturelle, les plus violents événements de l’histoire de ce siècle. II était dieu, il finira communiste, l’esprit soigneusement « lavé » par Chou En-lai. Jouet des puissances- les Japonais, les Soviétiques – qui, des années 30 aux années 50, s’abattent sur la Chine. Jouet de ses illusions, de ses passions et de ses vices.
Destin dérisoire et terrible. Roman qu’on ne saurait imaginer.