La maîtresse de mon mari

La maîtresse de mon mari

Qu’est-ce qui rend si proches, depuis le premier jour, Béatrice, la narratrice, et la superbe Andréa qui fut pendant tant d’années la maîtresse de son mari ?
Une amitié? une complicité tacite? ou le besoin qu’ont l’une de l’autre ces deux femmes pour parvenir à faire face à la personnalité dominante d’un même homme: Christian?
L’épouse et la maîtresse vont réussir le tour de force de ne pas être des rivales, ni, semble-t-il, jalouses. Se tolérant réciproquement, elles s’entraident, travaillent même ensemble, – sans jamais parler ouvertement, toutefois, de leur ” arrangement “.
Au reste du monde à s’en accommoder!
Béatrice, fatiguée, malade, se contente le plus souvent de rêver et d’observer. Christian et Andréa, en revanche, travaillent nuit et jour à la création du plus prestigieux hebdomadaire de l’après-guerre.
Amorale, cette double liaison? Courante, pourtant, et même banale, même s’il n’est pas d’usage, pour une épouse, de rendre en quelque sorte hommage à la maîtresse de son mari.
Car la réalité le prouve: beaucoup d’hommes ont besoin de plusieurs femmes, en tout cas de deux, pour arriver à donner le meilleur d’eux-mêmes… Dès lors, c’est avec fidélité qu’ils se dévouent moins à ces femmes – Christian finira par divorcer de l’une et par rompre avec l’autre -qu’à ce qui est sans doute leur seul véritable amour: leur entreprise.


Genre: Roman

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