” Il a donc traversé tous les régimes ? Louis XV, Louis XVI, la Révolution, la Terreur, le Directoire, le Consulat, l’Empire, la Restauration ? Sans y perdre la tête ? Et vous dites qu’après avoir fondé le musée du Louvre, il a fini sa vie tranquillement à Paris, quai Voltaire, comme un collectionneur célèbre, visité de partout? Qu’il a son tombeau très officiel, avec statue, au Père-Lachaise ? Qu’il a connu tout le monde, les rois, les reines, Frédéric de Prusse, le cardinal de Bernis, Catherine de Russie, Pie VII, des généraux, des ambassadeurs, Robespierre, Joséphine, Napoléon, et aussi Diderot, Voltaire, Stendhal ? Il a donc vécu cent cinquante ans ? Non, soixante-dix-huit. Une vie tantôt calme et tantôt frénétique ; méditative, ou bien à cheval, au milieu des canons. “
S’étendant sur trois millénaires, la civilisation pharaonique est l’une des plus longues qui aient existé. C’est aussi, de toutes les civilisations antiques, celle qui hante avec le plus d’insistance l’imaginaire de l’homme moderne. Ce livre s’attache à analyser les raisons objectives d’une telle fascination. La première partie dégage les principales constantes de la culture égyptienne : cadres sociaux et politiques, structures mentales, culturelles et religieuses dont la relative fixité a modelé, pendant trois mille ans, la vie des habitants de la vallée du Nil, leurs activités quotidiennes, leur attitude devant la mort. Une seconde partie, épousant au plus près le fil de la chronologie, met en lumière, pour chacune des grandes étapes de l’histoire égyptienne, l’essentiel de ce que celle-ci a apporté clans les domaines de l’art et de la spiritualité – les deux aspects de la civilisation pharaonique qui ont laissé les traces les plus durables. Une conclusion enfin, propose une brève synthèse des ” inventions ” fondamentales – de l’écriture à la notion d’individu – dont cette civilisation a enrichi le patrimoine commun de toute l’humanité, et particulièrement de l’Occident qui par l’intermédiaire de Rome, doit beaucoup plus qu’il ne le croit à l’empire de Khéops, de Thoutmosis et de Ramsès. L’illustration somptueuse de Erich Lessing appuie le texte de Christian Delacampagne en apportant le supplément précieux du témoignage visuel. On s’en évade pour magnifier l’Egypte, son Nil, les sites incomparables, les multiples chefs-d’œuvre de son art, la pérennité de ses paysages et de ses coutumes.
La Préhistoire dans la commune de Martigues
L’abri-sous-roche de la Baume-Longue à Ponteau
Le village Néolithique du Collet-Redon à La Couronne
L’Époque Gallo-Romaine
Aperçu général de l’occupation
L’établissement de Saint-Julien-les-Martigues
Martigues au Moyen Âge
Martigues : trois villages provençaux au XIV° siècle
Économie et société
Les pouvoirs à Martigues
– La féodalité martégale
– Le pouvoir royal à Martigues
– Des hommes partiellement maîtres de leurs décisions
Épilogue médiéval
L’Époque Moderne
Les armoiries de la ville
L’Acte d’Union
Les cadastres
Martigues au XVII° siècle
Le XVIII° siècle à Martigues
La vie religieuse
La Révolution
La municipalité bourgeoise et la révolution
L’année fédéraliste : 1793
La municipalité montagnarde et la Terreur
La première moitié du XIX° siècle
Les paysages
Les activités de la communauté
La vie politique
Historiens des Troubadours
Les Troubadours et la Chevalerie
L’École provençale en Catalogne
L’École provençale en Italie
L’École provençale en Portugal
L’École provençale en Castille
De l’imitation des Troubadours par les Trouvères dans les genres lyriques
De l’imitation espagnole en France
Cervantes et la Chevalerie
En 1880, le niçois Jean GILETTA fonde au 9 de l’ancienne Rue de la Paix, à Nice, son premier laboratoire de photographie, et vraisemblablement l’un des tous premiers du genre dans la ville.
De 1900 à 1920, l’âge d’or de la carte postale, Giletta sillonne les routes du littoral et du haut pays niçois. Il se rend dans tous les villages, sans exception, y photographie tout : les maisons, les rues, les gens, les moyens de transport, les monuments.
Armé de sa lourde chambre photographique, à cheval sur son tricycle à moteur conçu par De Dion-Bouton, il se rendait dans les fêtes des villages, dans les foires et dans la plupart des manifestations.
C’est plus de dix mille cartes postales qui verront ainsi le jour dans les vingt premières années du siècle, de la maison d’éditions qui aujourd’hui encore porte le nom de son fondateur.
La majeure partie des illustrations de cet ouvrage est due à son talent.
Alpes-de-Haute-Provence
Annot
Entrevaux
Lurs
Moustiers-Sainte-Marie
Simiane-la-Rotonde
Hautes-Alpes
La Grave
Saint-Véran
Alpes-Maritimes
Coaraze
Èze
Gourdon
Le Haut-de-Cagnes
Saint-Paul-de-Vence
Sainte-Agnès
Tourrettes-sur-Loup
Bouches-du-Rhône
Les Baux-de-Provence
Saint-Rémy-de-Provence
Saintes-Maries-de-la-mer
Var
Bargème
Gassin
Porquerolles
Ramatuelle
Seillans
Tourtour
Vaucluse
Ansouis
Bonnieux
Gordes
Lourmarin
Ménerbes
Oppède-le-Vieux
Roussillon
Venasque
Aix-en-Provence, Pavillon de Vendôme (13)
Aix-en-Provence, Pavillon de Lenfant (13)
Aix-en-Provence, La Mignarde (13)
Allemagne-en-Provence (04)
Ansouis (84)
Arcs-sur-Argens (Les) (83)
Barbentane (13)
Barroux (Le) (84)
Boulbon (84)
Buoux (84)
Cagnes-sur-Mer (06)
Cannes (06)
Caumont-sur-Durance (84)
Château-Arnoux (04)
Châteauneuf-du-Pape (84)
Châteaurenard (13)
Crestet (Le) (84)
Eguilles (13)
Entrecasteaux (83)
Entrechaux (84)
Fontaine-de-Vaucluse (84)
Gordes (84)
Gourdon (06)
Gréoux-les-Bains (04)
Jonquières, Château de Causans (84)
La Barben (13)
Lacoste (84)
Lourmarin (84)
Malijai (04)
Mandelieu, Château de la Napoule (06)
Mane (04)
Marseille, Château Borély (13)
Mirabeau (84)
Mons (83)
Montclar (04)
Mornas 84)
Oppède (84)
Rochegude (26)
Roquebrune-Cap-Martin (06)
Rustrel (84)
Saint-Jean-Cap-Ferrat (06)
Saintes-Maries-de-la-Mer (13)
Salon-de-Provence, Château de l’Empéri (13)
Tarascon (13)
Tholonet (Le) (13)
Thor (Le) (84)
Tour d’Aigues (La) (84)
Tourves (83)
Vaison-la-Romaine (84)
Vauvenargues (13)
Villeneuve-Loubet (06)
Des voix de la mémoire aux voies de l’avenir (1830 – 2001)
Un important travail de recherche mené par deux historiens enseignants à l’université de Provence. le fruit de ce travail, au travers d’archives et de témoignages, retrace les grandes épopées du chemin de fer de 1830 à nos jours, et montre notamment à quel point l’histoire du rail est intimement liée à celle de la Région, mais aussi à celle du syndicalisme et de la lutte sociale.
Première partie
La naissance des chemins de fer, de la compagnie du PLM et du syndicalisme cheminot
– La naissance des chemins de fer en Provence et en France (1830-1842)
– La politique des réseaux, le Paris-Lyon-Méditerranée et les transformations de la Provence
– Les cheminots, le syndicalisme et les luttes sociales (1891-1912)
Deuxième partie
Les cheminots de Provence, de la Première Guerre mondiale à l’arrivée du TGV (1914-2001)
– La première Guerre mondiale
– L’immédiat après- guerre : des grandes grèves de 1919-1920 à la scission syndicale
– Les crises des années 1930
– Les cheminots, des années noires à la libération (1939-1945)
– Les grèves de 1947-1948
– Les cheminots dans les luttes contre les guerres coloniales, pour la paix et pour les revendications
– Les « années 68 », autour d’une explosion sociale
– 1981-2001, vingt ans d’époque EPIC
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur en chiffres
La ligne nouvelle du TGV Méditerranée
Servitude et grandeur militaires se compose en effet de trois nouvelles (« Laurette ou le Cachet rouge », « La Veillée de Vincennes », « La Vie et la Mort du capitaine Renaud, ou la Canne de jonc »), publiées dans La Revue des Deux Mondes de 1833 à 1835, dans lesquelles l’auteur se met en scène à différentes époques de sa carrière militaire (sur « la grande route d’Artois et de Flandre » pendant les Cent-Jours, en garnison à Vincennes en 1819 et dans les rues de Paris la nuit du 27 juillet 1830), recueillant les confidences de soldats aux destins divers : commandant d’un brick sous le Directoire ; engagé sur l’idée de Marie-Antoinette ; page puis grognard de Napoléon. Au moment de réunir ces récits en volume, en 1835, Vigny leur adjoint des chapitres d’introduction et de conclusion discursifs, affichant des intentions variées (témoigner de la condition militaire pour réhabiliter l’image du soldat, fortifier les anciens compagnons de l’auteur, contribuer à l’évolution de l’armée…) mais taisant une motivation intime néanmoins perceptible : la justification de l’abandon de la carrière militaire pour celle des lettres.
Comment et pourquoi trois Faïences de Moustiers, fabriquées à Marseille par un Peyruisien, se sont retrouvées à Sèvres, au Musée National de la Céramique.