Le ministère de l’intérieur passé au crible.
Sarkozy et Villepin l’ont compris, et avant eux Mitterrand et Chirac : tenir la Place Beauvau, c’est tenir la police, les RG, la DST et les préfets, bref une machine de guerre et une mine d’informations compromettantes. La Place Beauvau, lieu de tous les secrets de la République, est le point de passage obligé pour tout présidentiable qui se respecte.
Comment Sarkozy est-il devenu le héros des policiers ? Comment le ministère manipule-t-il les journalistes ? La guerre des polices existe-t-elle encore ? A qui profite l’argent secret du ministère ? Quelle est l’influence de la franc-maçonnerie ? Pour qui roulent les syndicats de police ? Comment les RG quadrillent-ils notre territoire ?
Fuites organisées, dessous de table, coups tordus et vengeances personnelles… Pour la première fois, trois journalistes d’investigation osent s’attaquer à la forteresse de l’Intérieur. Dans le plus grand secret, ils ont mené pendant près de deux ans des centaines d’entretiens, exploré les coulisses des commissariats et des services les plus stratégiques du ministère, eu accès à des documents confidentiels. Une enquête unique.
Extravagant, fantasque, excessif, anticonformiste, caractériel… Comment ne le serait-on pas quand on navigue entre l’immensité de l’univers, les calculs mathématiques les plus ardus, le désir de gloire, la jalousie des collègues, la menace du cachot ou du bûcher ?
De Regiomontanus assassiné au Vatican à Edmund Halley ému par une merveilleuse observatrice du ciel, des frasques de Maupertuis avec de jolies Lapones aux manuels reliés en peau humaine de Camille Flammarion… Voici neuf histoires extraordinaires et insolites où vous découvrirez combien les astronomes pouvaient se comporter en têtes brûlées, risque-tout partant au bout du monde pour confirmer ou infirmer une théorie ; d’autres se lançaient dans la politique au risque de monter sur l’échafaud, ou affrontaient les dogmes religieux et leurs autodafés.
Des aventures alternant le tragique et le comique, la violence et la tendresse, mais toujours dans le souci d’enseigner de façon plaisante la longue marche des astronomes vers l’inatteignable vérité de l’univers.
Après une jeunesse tourmentée, Eugène Bellême vit chichement sur la petite ferme héritée de son père, autrefois puissante commanderie templière au coeur de la vallée des Chênes en Haute-Provence, lorsqu’il reçoit la visite d’un inconnu.
Bertrand Béranger prétend être le descendant d’un membre de l’ordre du Temple auquel appartenait aussi un ancêtre d’Eugène, Robert II de Bellême. Bertrand est venu demander l’aide d’Eugène pour exhumer le trésor des Templiers, enseveli,
prétend-il, dans une chapelle toute proche.
La rumeur de ce trésor n’est pas nouvelle. Tous ceux qui l’ont cherché ont échoué, certains même y ont perdu la vie comme si, dans l’ombre, quelqu’un voulait garder le lieu inviolé…
Eugène peine à croire en l’entreprise puis comprend qu’elle va faire tomber les masques et lui permettre d’assouvir une vengeance longtemps méditée…
« Pendant une guerre, on rêve de guerre, et Emil Szittya a cherché à savoir sous quelle forme la guerre s’insinuait dans le sommeil des gens. Il a noté ce qu’on lui racontait aussi fidèlement que possible, en comptant sur l’éloquence de la transcription brute. Le résultat est saisissant, à la fois d’une grande unité de style et d’une grande variété de tonalités et d’affects. Il n’y a pas d’interprétation, mais chaque rêve est précédé par une brève présentation du rêveur, et ces 82 vignettes ne sont pas ce que le livre offre de moins précieux. Il y a quelque chose de Perec dans ces vies déroulées en quelques lignes. On y reconnaît le ton d’un véritable écrivain. » Emmanuel Carrère
Sorti en 1963, devenu introuvable, 82 rêves pendant la guerre 1939-1945 est enfin réédité. Emil Szittya y fait le récit des rêves de Français ordinaires, de miliciens, de Juifs pourchassés ou de soldats allemands pendant l’Occupation.
En dévoilant la part la plus intime des hommes et femmes pendant cette nuit de six longues années, il signe une œuvre littéraire et historique de premier plan. Un portrait saisissant de l’inconscient en temps de guerre.
Nombreux sont ceux en qui subsiste la curiosité concernant les doctrines enseignées par des maîtres de traditions orientales. Les descriptions de rites bizarres ne présentent qu’un aspect extérieur, alors que ceux qui cherchent le sens ésotérique comprennent que rites et symboles ne sont qu’un voile aisé à soulever pour quiconque est animé d’un puissant désir de savoir…
Lorsque Michel comprend que sa mère Geneviève, solide et truculente Gasconne, perd la tête, il décide de se faire le greffier de sa mémoire en fuite.
Ce livre est la chronique pleine d’humour et d’émotion de l’année passée auprès d’elle à tenter de colmater les brèches. L’amour réussirait-il là où la médecine échoue ? Au seuil de l’oubli total, mère et fils tissent un lien éternel. Car si Geneviève perd la tête, elle retrouve toujours les malicieux chemins de la poésie ordinaire.
Un jour, j’ai dit : « Ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu’un pourrait habiter chez nous, peut-être ? » Et Fabrice a dit : « Oui, il faudra juste acheter un lit. » Et notre fils Marius a dit : « Faudra apprendre sa langue avant qu’il arrive. » Et son petit frère Noé a ajouté : « Faudra surtout lui apprendre à jouer aux cartes, parce qu’on adore jouer aux cartes, nous ! »
Pendant neuf mois, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli dans leur appartement parisien Reza, un jeune Afghan qui a fui son pays en guerre à l’âge de douze ans. Ce journal lumineux retrace la formidable aventure de ces mois passés à se découvrir et à retrouver ce qu’on avait égaré en chemin : l’espoir et la fraternité.
Quand on a le privilège d’être natif, le monde de votre pays ne se découvre pas de l’extérieur comme une planète inconnue, il ne s’explore pas. On implose en son giron. Orgueil ? Que non pas. Humilité au contraire. Ainsi ai-je surgi au cœur de la Provence liant connaissance avec mon berceau par mes oreilles d’abord.
Je parle surtout d’une Provence disparue. Celle de mon enfance et de ma jeunesse. Je parle aussi d’une Provence inconnue, celle qui ne se voit pas, celle sur quoi il faut pointer le doigt pour attirer l’attention. Je parle enfin d’une Provence restreinte. En fait, celle-ci ne dépasse pas la limite des Alpes-de-Haute-Provence, pays qui en dépit qu’on en ait reste mystérieux et secret. Le livre est écrit à la demande de mes lecteurs qui achètent mes ouvrages comme des guides pour se promener dans mes paysages, car si les histoires que je raconte sont inventées, les lieux où elles se déroulent en revanche sont rigoureusement conformes à la réalité.
Pierre Magnan
Avec le développement des sports d’hiver et la vogue croissante du ski hors pistes, des randonnées et de l’alpinisme qui fait affluer chaque année des milliers de grimpeurs plus ou moins expérimentés dans les régions de montagne, est apparue la nécessité d’organiser de manière extrêmement rationnelle et technique les moyens de secours et d’assistance.
Ce livre témoignage se veut le reflet de l’expérience de deux professionnels du secours en montagne de Chamonix. Ni héros ni vedettes, ces hommes dont l’extraordinaire est devenu le quotidien, se livrent et donnent la parole à leurs compagnons : maître chien d’avalanches, pilote d’hélicoptère, secouriste anonyme…