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Genre : Classique

La poésie symboliste T 10

La poésie symboliste T 10

Héritage tardif du Romantisme, réaction contre le Parnasse et les valeurs bien-pensantes de la fin du XIX° siècle, le Symbolisme veut exprimer ce qu’il y a de plus sensible et de plus secret dans l’âme humaine. Cependant, il s’agit de suggérer plutôt que de décrire.
La poésie symboliste puise également sa substance dans la légende, le mythe, l’allégorie et le rêve.
Les symbolistes vénèrent Baudelaire et ses “correspondances”, mais se réclament aussi de Nerval et de Verlaine.
Stéphane Mallarmé sera la figure de proue de ce mouvement. À partir de 1880, dans son appartement de la rue de Rome, une génération entière viendra, chaque mardi, recueillir la parole du maître : Henri de Régnier, Stuart Merrill, Remy de Gourmont, René Ghil, Jean Moréas, Saint-Pol Roux, Francis Vielé-Griffin, Emile Verhaeren, Albert Mockel, Gustave Kahn.
Tous ces poètes, et quelques autres, sont ici réunis autour de Mallarmé, qui est devenu un phare de la poésie française, même mondiale.
Après 1905, le Symbolisme, lui, sera tenu pour mort et laissera place au Modernisme.


Genre: Classique, Poésie
La poésie moderniste T 11

La poésie moderniste T 11

Quand Marinetti, en 1909, publie “Le Manifeste du Futurisme”, il donne le coup de grâce au Symbolisme qui avait accompagné la fin du XX° siècle.
Sept ans plus tard, le Dadaïsme fait voler en éclat les valeurs traditionnelles et annonce le Surréalisme, mot qu’Apollinaire inventera en 1918.
La fin de la Première Guerre mondiale marque vraiment l’entrée dans le XX° siècle.
Les poètes, dont certains ont payé un lourd tribut à ce conflit, remettent tout en question. Ils préfèrent la vie aux songes et le présent au passé. Le monde moderne devient leur affaire. Ils réinventent le voyage par la vitesse que permet la machine. Ils découvrent d’autres cultures, d’autres modes de vision.
Ces poètes s’appellent Apollinaire, Larbaud, Segalen, Cendrars, Morand, Cocteau, Reverdy, champions de « la beauté nouvelle”.
Les voici, toujours vivants parmi nous.

 


Genre: Classique, Poésie
La poésie surréaliste T 12

La poésie surréaliste T 12

Le “ Surréalisme ”, mot inventé par Apollinaire en 1918, est né officiellement en 1924 avec la création du mouvement et de la publication du Manifeste du Surréalisme d’André Breton. Le but avoué de ce mouvement n’était pas de créer une nouvelle école littéraire mais de subvertir le langage pour trouver un nouveau sens à l’existence. Sous cet aspect, il dépassait largement le seul domaine de la littérature.
La poésie surréaliste est l’expression privilégiée d’une démarche qui se voulait révolutionnaire : Rimbaud souhaitait “ changer la vie ”; les surréalistes veulent en plus “ transformer le monde ”.
Aragon, Eluard, Breton, Daumal, Artaud, Péret, Desnos sont les figures emblématiques de ce mouvement historique dont l’influence aura été déterminante sur la culture occidentale du XX° siècle.


Genre: Classique, Poésie
Les explorateurs solitaires du XX° siècle T 13

Les explorateurs solitaires du XX° siècle T 13

Compagne familière de l’artiste, la solitude n’est pas égale pour tous.
Les poètes réunis dans ce volume l’ont connue mieux que d’autres, à la fois dans leurs parcours d’hommes et de créateurs. Ils sont parmi les plus grands du XX° siècle, à raison même de cette solitude, qui sait ?
A Paul Claudel, Charles Péguy, Pierre-Jean Jouve, elle a offert une échappée vers la foi, devenue clarté nourricière de l’œuvre.
A Jules Supervielle, Saint-John Perse, Henri Michaux, René Char, Francis Ponge, elle a insufflé des ressources d’imaginaire et d’énergie verbale, permettant la mise au monde du mot.
Pour H.J.M. Levet, Jean-Aubert Loranger ou Odilon-Jean Périer, elle s’est muée en fleur maladive mais porteuse de grâce et d’éclat, posant du rouge au front de ces passagers fragiles.
Envers des écorchés vifs comme André Frédérique et Olivier Larronde, cette solitude s’est faite meurtrière en les suicidant.
Plus paradoxale parce que plus mondaine, la solitude d’un André Gide, d’un Paul Valéry ou d’un Léon-Paul Fargue ne fut pas la moins difficile à vivre.
De leur exploration poussée à ses limites, ces poètes ont rapporté pour nous les pépites de notre seul vrai trésor.


Genre: Classique, Poésie
La poésie populaire T 14

La poésie populaire T 14

La poésie populaire est celle qui, au fil du temps, s’est imposée à la mémoire individuelle et collective comme au goût du public.
Tout a commencé quand le français a remplacé le latin, à partir du VIII° siècle.
D’abord chant liturgique, le message est devenu légende, conte, fable, poème, chanson.
Anonyme ou non, cet héritage s’est gravé dans notre souvenir. Nous fredonnons toujours “ Auprès de ma blonde ” ou “ Aux marches du palais ”, comme nous fredonnons les chansons de nos modernes troubadours : Trenet, Brassens, Brel et Ferré.
Des poèmes aussi ont pris racine en nous : ceux de Francis Carco, Pierre Mac Orlan, Paul Fort, Aragon, Raymond Queneau, Boris Vian et Jacques Prévert.
Les voilà tous ensemble, nos baladins inoubliables. Leurs mélodies graves ou légères “ courent encore dans les rues ”.


Genre: Classique, Poésie
La poésie contemporaine de la langue française T 15 v1

La poésie contemporaine de la langue française T 15 v1

Depuis Rimbaud, Apollinaire et les Surréalistes, la poésie s’écrit dans une absolue liberté. Les seules règles sont celles que le poète s’impose à lui-même. De plus, écoles et mouvements ont vécu. Chaque poète – ils sont légion – est devenu le centre de l’univers.
Cette profusion, cette liberté suscitent le pire et le meilleur. Nous avons tenté de garder le meilleur. Faute d’autres repères, la présentation par grands thèmes nous a semblé la plus éclairante.
Dans ce premier volume sur la poésie contemporaine (1940-1990), voici Jean Genet ou Claude Roy pour lHistoire et la Vie quotidienne, René de Obaldia ou Jean Tardieu pour la Révolte et l’Humour, René-Guy Cadou ou Maurice Fombeure pour la Nature et le Sentiment cosmique.
A côté d’eux, une cinquantaine d’autres poètes de ce temps qui parlent la langue de notre temps.


Genre: Classique, Poésie
La poésie contemporaine de la langue française T 16 v2

La poésie contemporaine de la langue française T 16 v2

Après “ L’histoire et la vie quotidienne ”, “ La Révolte et l’humour ”, “ La Nature et le sentiment cosmique ”, ce deuxième volume sur la poésie contemporaine (1940-1990) présente les trois autres thématiques choisies : “ la fantaisie, le rêve, le voyage ”, “ le langage, le savoir, l’approche de l’être ”, “ la métaphysique et la spiritualité ”.
Une soixantaine de poètes, hommes et femmes, français et francophones, connus ou confidentiels encore, se retrouvent dans ce seizième et dernier volume de la “ Bibliothèque de Poésie .
De la génération des Cayrol, Guillevic, Béalu, Bosquet, Sabatier, Bonnefoy, à celle des Renard, Vigée, Réda, Deguy, Esteban, Roubaud, voici l’expression actuelle de notre imaginaire, de nos
inquiétudes et de nos espérances, ici et dans un possible ailleurs.


Genre: Classique, Poésie
Les Fleurs du Mal

Les Fleurs du Mal

Avec Les Fleurs du Mal commence la poésie moderne : le lyrisme subjectif s’efface devant cette « impersonnalité volontaire » que Baudelaire a lui-même postulée ; la nature et ses retours cycliques cèdent la place au décor urbain et à ses changements marqués par l’Histoire, et il arrive que le poète accède au beau par l’expérience de la laideur. Quant au mal affiché dès le titre du recueil, s’il nous apporte la preuve que l’art ici se dénoue de la morale, il n’en préserve pas moins la profonde spiritualité des poèmes.
D’où la stupeur que Baudelaire put ressentir quand le Tribunal de la Seine condamna la première édition de 1857 pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » et l’obligea à retrancher six pièces du volume – donc à remettre en cause la structure du recueil qu’il avait si précisément concertée. En 1861, la seconde édition fut augmentée de trente-cinq pièces, puis Baudelaire continua d’écrire pour son livre d’autres poèmes encore. Mais après la censure, c’est la mort qui vint l’empêcher de donner aux Fleurs du Mal la forme définitive qu’il souhaitait – et que nous ne connaîtrons jamais.


Genre: Classique, Poésie
Gravitations précédé de Débarcadères

Gravitations précédé de Débarcadères

Gravitations
Paru en 1925, Gravitations est le recueil fondamental de l’œuvre de Jules Supervielle.
Il s’ouvre par un remarquable portrait de la mère du poète qui place d’emblée le lecteur dans une sorte de clair-obscur métaphysique : « Mère, je sais très mal comme on cherche les morts… » Pour en comprendre l’univers sémantique et notamment en quoi le concept de gravitation s’oppose à celui de lévitation, on se reportera aux travaux d’Etiemble ainsi qu’à ceux, novateurs, de Paul Lecoq parus dans l’Information littéraire au début des années 1980.

Débarcadères
Paru en 1922, le recueil de poèmes Débarcadères de Jules Supervielle s’inscrit résolument, dès son titre, dans le sillage poétique des voyages qui nous font atterrir aux rivages, aux ailleurs, de l’autre côté. Paquebot, Equateur, La Piste, L’escale portugaise, Voyages, Colons sur le Haut-Parana, La Métisse, Sous les palmiers… Autant de titres qui égrènent une route où l’exotisme n’est pas trafiqué par des images mille fois ressassées. Les débarcadères de Jules Supervielle sont au contraire  des occasions de partir, de vraiment partir pour tenter de se retrouver.


Genre: Classique, Poésie
Poèmes barbares

Poèmes barbares

Poèmes barbares est un recueil de poèmes de Leconte de Lisle paru en 1862 pour regrouper des poèmes parus précédemment dans diverses revues littéraires. Le recueil a été réédité et augmenté plusieurs fois dans les années suivantes. Rattaché principalement au courant poétique du Parnasse, le recueil des Poèmes barbares regroupe des poèmes à sujets mythologiques ou historiques qui s’inspirent principalement de civilisations autres que les civilisations grecque et romaine dont Leconte de Lisle s’était inspiré pour ses Poèmes antiques.


Genre: Classique, Poésie