Vous l’avez deviné : M. Latouche a une nouvelle fois cédé à ses plus bas instincts : sa dictée mycologique favorite est de retour ! Mais, Ducobu ne l’entend pas de cette oreille. L’union faisant la force, notre potache préféré a décidé de fédérer les apprentis cancres du monde entier, au sein du C.U.L. (Cancres Unis dans la Lutte). Conseils de triche ou séminaires sur les passe-temps possibles durant les heures de cours, il ne reculera devant rien… Une révolution ? Meuh nan, sire, juste une petite révolte de bon aloi !…
Dans ce nouvel album, Ducobu donne le meilleur de lui-même pour conserver le titre d’Empereur des tricheurs et faire contre mauvaise fortune bons points. S’il ne sait toujours pas combien font 6 x7, il ne manque pas d’intelligence ni d’un sens personnel et aiguisé de la rhétorique pour déstabiliser ce bon vieux Latouche qui en perdrait presque son latin, Latouche qui semble d’autant plus troublé du fait de la présence à Saint-Potache de sa fragile collègue Mademoiselle Rateau.
Pour son 20ème album, Ducobu a décidé de… ne pas changer du tout. S’il est en apparence décidé à s’amender, il n’en oublie pas pour autant d’inventer de nouveaux procédés pour tricher en toute discrétion.
Le cancre le plus inventif du monde atteint de nouveaux sommets dans l’art de la triche.
Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école ? Sûrement pas Ducobu qui, lorsqu’il voyage dans le temps en pensée, n’a qu’une obsession: retrouver Charlemagne et l’empêcher de commettre l’irréparable. Mais, dans l’ombre de tout cancre, il y a toujours une première de la classe… Résolu, notre trublion jaune et noir s’en retourne aux bonnes vieilles habitudes. Et, croyez-nous, quand il s’agit d’inventer de nouvelles manières de tricher, son imagination est sans limites.
A la lecture de ce 14ème album, aucun doute n’est plus permis : Garfield est un goinfre qui dort beaucoup, ou un feignant qui s’empiffre. Il aime la paresse parce qu’elle “demande peu d’efforts” et il préfère les spaghettis noués bout à bout parce que c’est meilleur “quand ça se mange d’un trait”. S’il arrête de manger pendant trois cases (ou de rêver qu’il mange), c’est parce qu’il s’est coincé la mâchoire en bâillant, ou parce qu’il est occupé à disserter sur la qualité de son sommeil…
Il est très fortement question que ce charmant matou ait un site sur le net et son parc de loisirs dans l’Indiania ! Avec tout son petit monde : sa gamelle, sa gamelle et sa gamelle. Et aussi son fauteuil, sa couverture, sa télé avec les émissions sur les bienfaits du foie gras, ses pizzas, ses beignets et, accessoirement, Jon, son maître adoré, et son copain Odie, le modèle de chien ludique qui a perpétuellement la pêche – c’est insupportable. Et comment notre héros prend-il la nouvelle ? Comme d’habitude : à l’horizontale, le ventre en l’air.
Garfield est triste. Garfield déprime. Garfield n’a pas le moral. Normal : il vient de fêter ses 19 ans. Et pour un chat, c’est quasiment un âge canonique. Pourtant, on ne peut pas dire qu’il brûle la vie par tous les bouts. D’ailleurs, son maître lui fait remarquer un jour qu’il a consacré quatorze ans et trois mois de son existence à dormir. “Mes plus belles années !”, exulte intérieurement le félin fainéant.
Garfield ne connaît qu’un chemin entre son lit et sa gamelle : tout schuss, à fond et tant pis pour les autres. Piétinant Odie et Jon, rien ne saurait l’arrêter dans sa course à la goinfrerie et aux calories. Gare aux imprudents ! ! !